On me disait inébranlable !!!
Prenant peu à peu conscience , à travers des distances parcourues , que même à travers la marche dans mon coeur aussi , qu'avancer seul et pour soi-même , c'est sûrement très fort , mais qu'avancer avec d'autres et pour les autres , c'est encore plus beau .
On me disait conquérant , j'ai vacillé. j’ai douter. On me voyaient aussi sensible et émotif qu’un glacier de montagne ; j’ai pleuré. Et j’ai commencé à changer. Mais profondément, à l’intérieur. J’ai accepté peu à peu d’entendre l’autre, de l’écouter, de partager. J’ai enfin admis mes doutes, mes peurs, mes failles, mon besoin de rencontrer et celui de servir. Mieux qu’une révélation, ce fut ma révolution ! Il y aurait maintenant un avant et un après. Il y aurait aussi celles des autres .
Précisément, en chacun d’entre nous, là, enfouie quelque part, il y a cette petite graine de folie en plus qu’on appelle la passion. Celle qui permet d’aller soit plus haut soit plus loin, et ouvre toujours une autre voie qui n’a pas de prix : la voie au bout de laquelle on réussit, finalement, à se rapprocher de soi-même.
C’est vrai, que ce soit sur les cimes lointaines, sur la banquise hostile ou sur les pentes parfois inhospitalières de la vie, j’ai toujours cheminé vers des objectifs un peu fous . Une folie relative mais qui, je le crois, est l’un des éléments indissociables, vitaux, de la tentation de l’extrême. Et de l’extrême lui-même !
Enfin, il est important de permettre à l'autre d'être réellement lui-même. Cela suppose qu'il soit certain de ne pas être jugé, cela nécessite une réelle confiance dans l'autre. La liberté de l'un vis-à-vis de l'autre concerne encore les amis de l'un qui ne sont pas forcément communs, les passions pas nécessairement partagées. Quel espace de liberté chacun peut-il vivre sans blesser l'autre ? Est-ce que nous osons nous dire lorsque nous avons l'impression que la liberté devient oubli, non prise en compte de l'autre ? Je pense à ce couple dont l'un était sportif. Pendant leurs fiançailles il ne faisait du tennis qu'une fois par mois. Mais après le mariage il voulait reprendre trois fois par semaine, sauf qu'elle n'avait pas mesuré ce nombre d'absences à venir, La préparation d'un mariage peut nécessiter un changement de rythme, mais est-ce que je désire vraiment que l'autre soit lui-même ?
Parfois l'entourage peut être aidant pour capter ces signaux. Par exemple « tiens, ton ami, il est sympa : il a toujours un verre à la main » ou « c'est marrant, depuis quelques temps tu as moins le sourire : es-tu réellement heureuse ?
Je suis pas un donneur de leçon, j'oserai pas, mais pour avoir vécu de l'intérieure une situation qui brûle et qui fait souffrir, allez les amis(es) soyons fou, la vie est devant nous, alors profitons de tout ça , et peut être un jour nous saurons enfin ce qu'est le besoin d'être.
...Welcome...
Ecrit par VeryFlyer, le Mercredi 19 Janvier 2005, 23:52 dans la rubrique "*Carnet de bord*".
Commentaires
Merci
Le-Veilleur
20-01-05 à 22:55
C’est très beau et ça ma fait réfléchir, je vois en ces lieux d’immenses espoirs… J’aimerais bien en fournir autant dans ma vie, hélas j’ai se don ou la fainéantise excelle quand les valeurs ne m’importe plus.